Elon Musk, le super-héros galactique

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Musk au service de l’humanité

Milliardaire, vision­naire, on dit aus­si de lui qu’il est méga­lo­mane. Le super entre­pre­neur sud-africain  a une idée en tête : chan­ger le monde. Mais qui est-il et où veut-il nous emme­ner ? Portrait de celui qui pour­rait deve­nir une légende. 

Fascinant, c’est sûre­ment le mot qui le carac­té­rise le mieux. Qu’il soit cri­ti­qué ou ado­ré, Elon Musk sus­cite un cer­tain inté­rêt géné­ral. À seule­ment 46 ans, il a fait la Une plus d’une fois pour ses pro­jets dans l’aérospatial, l’énergie durable, mais aus­si liés à l’intelligence arti­fi­cielle. Le der­nier en date pré­sente le Falcon Heavy, lan­ceur lourd ayant effec­tué son pre­mier vol d’essai le 6 février 2018. La mis­sion est un suc­cès. Une Tesla, marque de voi­ture élec­trique d’Elon Musk, est mis en orbite autour du soleil et les deux boos­ters de la fusée sont reve­nus sur Terre. Qui sait, peut être qu’un jour une civi­li­sa­tion extra­ter­restre décou­vri­ra l’engin conduit par “Starman”, un man­ne­quin astronaute …

Pour “par­tir à la conquête des étoiles [afin] d’étendre le spectre de la conscience humaine”, Elon Musk ne peut pas y aller sans un sou. À 31 ans, il devient mul­ti­mil­lion­naire grâce à Paypal, le moyen pour lui de réa­li­ser ses rêves d’enfant. Fan de comics, il suit les aven­tures de ses super-héros et vient même à en ins­pi­rer un plus tard, Iron Man. Tout comme Tony Stark, l’homme der­rière l’armure de fer, Elon Musk est un inven­teur prêt à “sau­ver le monde”. Pour construire un meilleur futur pour l’humanité, il a un but clair en tête : conqué­rir Mars et don­ner la pos­si­bi­li­té à l’Homme de vivre sur de mul­tiples pla­nètes pour la sur­vie de son espèce. 

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Soucieux de l’environnement et des pro­blèmes liés au réchauf­fe­ment cli­ma­tique, il a l’idée en 2006 de SolarCity, un ins­tal­la­teur de pan­neaux solaires pour les par­ti­cu­liers. Au fil des années les pro­jet évo­lue jusqu’à deve­nir, 10 ans plus tard, le Solar Roof sous la branche éner­gie de Tesla. Des tuiles pho­to­vol­taïques captent la lumière du soleil pour la trans­for­mer en élec­tri­ci­té dans toute la mai­son. Pour réduire la pol­lu­tion atmo­sphé­rique, Elon Musk mise tout dans les trans­ports. De l’Hyperloop, un train à vitesse super­so­nique, à Tesla Motors, la pre­mière marque de voi­tures élec­triques, il se lance désor­mais dans la construc­tion de tun­nels sou­ter­rains anti-embouteillages avec The Boring Company.

Ambitieux et plein d’idées, cer­tains ne lésinent pas sur les mots en l’appelant “un génie”. Le jeune Elon aurait appris à coder seul en trois jours. Il est sur tous les fronts. En 2015, il fonde le col­lec­tif OpenAI qui vise à “faire avan­cer l’intelligence numé­rique de la manière qui serait la plus pro­fi­table à l’humanité, sans que ces recherches soient dic­tées par le besoin d’un retour sur inves­tis­se­ment”. Tout super-héros a son vilain, celui d’Elon Musk s’appelle Intelligence Artificielle. Inquiet de la tour­nure que pour­raient avoir les évé­ne­ments, il pense que l’IA est une menace pour la civi­li­sa­tion humaine. Plutôt que d’avoir des robots, Elon Musk planche sur le trans­hu­ma­nisme per­met­tant à l’homme d’augmenter ses capa­ci­tés grâce à des outils connec­tés. Neuralink, toute jeune entre­prise du mil­liar­daire, se concentre sur une inter­face cerveau-ordinateur qui per­met­trait d’accéder à des per­for­mances intel­lec­tuelles plus impor­tantes, de contrô­ler des objets par la pen­sée ou encore de sau­ve­gar­der sa mémoire. Alors sauvera-t-il l’humanité ?