La réalité fait rêver
Le futur imaginé dans les films de notre enfance nous rattrape pour offrir une fiction devenue presque réalité. L’hologramme de la Princesse Leia projeté par le fidèle R2D2 apparaît pour la première fois dans Star Wars en 1977. 40 ans plus tard, Microsoft promet la téléportation virtuelle grâce à son Hololens et une nouvelle technologie permettant de modéliser son image.
En 2016, ce géant de l’informatique présente son nouveau système permettant d’envoyer son avatar à l’autre bout du monde. Chaque parole, chaque geste est retranscrit en simultané grâce à des caméras 3D. Associées au casque connecté, Hololens, l’hologramme devient partie intégrante du réel. Cette technique permet d’afficher des images projetées à travers l’écran qui apparaissent en surimpression de l’environnement réel.
L’holoportation en tant que telle répond à la technique de la réalité mixte. L’hologramme intervient dans le réel, interagit avec des objets 3D, pour donner naissance à des projets créatifs. Plus besoin de prendre le métro ou le taxi lorsqu’on peut s’holoporter en quelques secondes. Microsoft va encore plus loin en donnant la possibilité d’enregistrer nos échanges holoportés. La promesse est faite : on peut stocker nos souvenirs virtuels compressés en moments holographiques. Mais on peut aussi réduire l’échelle de leur réalité pour observer la scène sous toutes ses coutures.
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Les hologrammes sont déjà utiliser pour ressusciter les morts comme Tupac en 2012, mais offrir aussi le don d’ubiquité tel que Jean-Luc Mélenchon en 2017 lors d’un meeting simultané à Aubervilliers (proche de Paris) et à Lyon. On parle plus précisément “d’illusions holographiques” d’après AV Concepts, le créateur de “Hologram Tupac”. Il ne s’agit pas d’une image en 3D flottante mais d’une projection sur le sol qui la réfléchit sur une structure drapée transparente inclinée à 45°.
La réalité pourrait-elle dépasser la fiction ? La définition physique d’un hologramme est vulgairement une image en volume admirable sous tous ses angles et sans dispositif, c’est-à-dire sans aucun smartphone, tablette ou casque. Une prouesse que l’équipe de Daniel Smalley, de l’Université de Brigham Young aux États-Unis, vient de dévoiler ce 24 janvier 2018. Un laser émettant une onde invisible capture et déplace des petites particules de cellulose qui flottent dans les airs comme un papillon.
La culture, un Paris d’enfants